Jusqu’au 30 juin 2021, on peut donner à ses descendants ou, à défaut, à ses neveux, jusqu’à 100 000 euros sans être imposé. Mais le bénéficiaire devra se servir de l’argent rapidement, et pour seulement trois usages…

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« Cet abattement temporaire s’ajoute aux deux dispositifs d’exonération de droits de donation permanents déjà en place. » Pascal BROZE/Onoky / Photononstop

Entre le début de la crise sanitaire due au coronavirus et fin juillet, les Français ont épargné plus de 85 milliards d’euros, selon la Banque de France. Pour les encourager à les transmettre aux plus jeunes et à participer ainsi à la relance, une nouvelle exonération fiscale a été créée : jusqu’au 30 juin 2021, il est possible de donner, sans fiscalité, jusqu’à 100 000 euros en numéraire (chèque, espèces, virement).

« On peut aider un enfant, un petit-enfant, un arrière-petit-enfant, ou à défaut de descendant, un neveu ou une nièce », souligne Murielle Gamet, notaire au sein de l’étude Cheuvreux.Lire aussi  Dons familiaux, investissement dans les PME, contrat Madelin : trois nouveautés fiscales pour la rentrée

Ce plafond de 100 000 euros s’apprécie par donateur : une même personne peut faire plusieurs dons à des descendants différents s’ils ne dépassent pas au total cette somme. Un parent voulant, par exemple, gratifier ses deux enfants de façon égalitaire peut leur verser à chacun 50 000 euros.

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