Plutôt que dans des voyages lointains, les catégories sociales élevées investissent de plus en plus dans une maison à la campagne, bousculant au passage les habitudes du secteur. Par Agnès Lambert.

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La Provence est une valeur sûre en terme d’investissement immobilier.
Karl Johaentges/Look/Photononstop.

Bertrand Couturié, le directeur général de Barnes, est comblé : « C’est le grand retour de la maison de campagne pour les quarantenaires ! » Jusqu’à la crise du Covid-19, les jeunes cadres supérieurs préféraient consacrer leurs vacances aux séjours lointains : Saint-Barth ou l’île Maurice à Noël, un bel hôtel dans les Alpes en février, et un détour par les maisons de famille de leurs parents à Pâques.

« La résidence secondaire était avant tout considérée comme une source de coût. Mais cette année, la campagne prend sa revanche. Les promesses de vente sont en hausse de 30 % entre juin et août », assure Bertrand Couturié. Une tendance confirmée par Laurent Demeure, le président de Coldwell Banker France et Monaco : « Il y a depuis cet été de nombreux acheteurs à la recherche d’une résidence secondaire. Le confinement a servi de déclencheur. »

De la villégiature au télétravail

Côté prix, les zones de villégiatures les plus huppées continuent à afficher des tarifs stratosphériques à la montagne (Megève, Courchevel ou Chamonix) ou à la mer (côte d’Azur, bassin d’Arcachon, Normandie). La campagne, quant à elle, sort de sa torpeur. Quel que soit l’endroit où ils s’installent, ces nouveaux gentlemen-farmers ont une vision multiple et renouvelée de la résidence secondaire. Certains n’hésitent pas à la louer quelques semaines par an pour couvrir les frais d’entretien, notamment pour les grosses propriétés nécessitant la présence d’un gardien et d’un jardinier…

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