Les loyers impayés sont la bête noire des propriétaires, surtout lorsqu’un prêt immobilier finance le bien loué. Quand les chiffres fournis ne concordent pas, il existe des moyens de vérifier que votre candidat ne vous ment pas. A lire impérativement avant de signer le bail de location de votre bien immobilier !

Revenus : comment vérifier que votre locataire ne vous ment pas ?

Demander à voir les originaux

La loi Alur autorise les bailleurs à demander des photocopies des bulletins de salaire ou du dernier avis d’imposition. Mais avec des logiciels pointus, rien n’empêche le futur locataire de falsifier ses revenus. En revanche, vous avez parfaitement le droit d’exiger de voir les originaux, afin de les comparer aux documents fournis.

Réclamer des justificatifs supplémentaires

Si la loi Alur vous interdit de demander une photocopie des relevés bancaires de votre futur locataire ou une attestation de bonne tenue bancaire, vous pouvez toujours réclamer une attestation de son employeur pour savoir s’il est en CDD ou en CDI, ainsi qu’une attestation de son ancien bailleur prouvant qu’il est à jour de ses loyers.

Vous pouvez, pourquoi pas, téléphoner au précédent bailleur, ou vérifier la qualité de bon payeur du candidat en exigeant les trois dernières quittances de loyer ainsi qu’un justificatif de domicile. La CAF peut également fournir une attestation à la demande du candidat, s’il perçoit des allocations familiales ou des allocations logement. 

Vérifier sa feuille d’imposition

Cette opération est très simple. Grâce au numéro de référence fiscal de votre futur locataire, il est facile de vérifier en ligne si les revenus annoncés sont authentiques. Les revenus mensuels doivent en effet s’élever à trois fois le montant du loyer pour bénéficier d’une garantie loyer impayé. À défaut, vous ne serez pas couvert. 

Demander des garanties

Outre la GLI (garantie loyer impayé), le bailleur peut exiger un garant qui paiera le loyer en cas d’impayé. Le garant contresigne le bail, et s’engage ainsi à prendre le relais du locataire si besoin. Pour éviter la défaillance du garant, il convient néanmoins de vérifier sa solvabilité au moyen de justificatifs. Pour une meilleure garantie, le bailleur sera inspiré de choisir un garant parmi des proches parents du locataire. Il peut aussi réclamer un dépôt de garantie. Le montant sera alors limité à deux mois de loyer. 

Recourir à une caution bancaire

Le locataire peut éventuellement proposer à son futur bailleur une caution bancaire pour lui prouver sa bonne foi. Pour cela, il dépose une certaine somme d’argent sur un compte bancaire, qui sera bloquée durant toute la durée du bail. En cas de défaillance, c’est la banque qui versera le ou les loyers impayés, ou encore les charges non versées. Attention, pour que la banque s’engage, il faudra tout de même que le locataire verse l’équivalent de 6 à 12 mois de loyer, une épargne forcée en quelque sorte. Le propriétaire, en revanche, devra prouver que des loyers sont bien en impayé pour pouvoir prétendre à son règlement.

Contrôler le numéro de Sécurité sociale

Le numéro de Sécurité sociale apparaît sur les fiches de paie. Il est donc possible de confondre votre locataire s’il ne correspond pas à son profil. Le premier chiffre correspond en effet au sexe, et les 2e et 3e chiffres correspondent à l’année de naissance. Lire la suite…

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